5/30/2005
5/28/2005
Merci!
Comme le dit le proverbe arabe: «Remercie ta femme une fois par jour. Si elle ne sait pas pourquoi, toi, tu le sais.»
Open Source Beer
Marshall Sahlins and Open Publishing
My position is that once we're even, it can go free. None of our authors and none of our publishers and certainly not me, above all, are in this business for gain. I mean, I write a lot of things for academic journals for which I never see a penny. And I've written books that I do see a penny for, but it's literally about a penny for an hour of hard labor. None of us is making a living off of this. Most of us feel that our ideas for the most part come from other people, and it's certainly the case that we want them to be disseminated among other people. So free distribution seems to me correct. The only constraint I put on it is this one that I would like to be able to break even so that we can continue to function.You know, this seems to run counter to the old "I've worked a lot on this (album, software, book) so I think I deserve money for its use by you, the lowly listener/user/reader."
I truly support the idea of the free dissemination of intellectual information, and that I truly lament the various forms of copyrights and patents that are being put on so-called intellectual property. I also lament the collusion of universities in licensing the results of scientific research, and thus violating the project of the free dissemination of knowledge that is their reason for existence. So I consider it an important act to release these books under a Creative Commons type of license. I’m happy, and also a little proud, to do so.More polemic and underlining a real issue with contemporary academia. Some research institutions aren't so much about creating the ideal context for reflection, thoughtful communication, or innovative ideas, but markets for intellectual property. This could be expected from "R&D" groups in corporate contexts but the contemporary university is becoming less and less of the place where ideas and knowledge are thriving. It's probably one of the most pernicious problems in the whole Publish or Perish scheme. Well, along with the academic version of payola, the dramatically rising costs of academic publishing, the abuses on author rights, the reliance on publication prestige instead of usefulness, the new barriers to dissemination of ideas, the effects of publish-oriented profs on the teaching role of universities, the diminishing advantages of the tenure-track system, the tendency not to replace retiring faculty, the view of tenure as sinecure, the linear ranking of universities, the reliance on test scores, the obligation for faculty to "produce" even while exploring new possibilities... P. or P.? Nah! P2P? Sure! Now, if it were possible to convince academic departments that relying on the old model of academic publishing is detrimental to academia as a whole and that there should be better factors of academic success, we'd be on the way to a much better academic situation overall. Ah, well...
RefWorks, Reference Software
5/27/2005
Google, Keywords, Lawsuits
- Google may not have been extremely careful in the legal issues associated with some of its practices, which seems a bit awkward.
- We're talking about Big Money here. In the context of Big Money Google's good overall reputation and relatively careless practices seem somewhat more surprising.
- French opposition to Google may take the typical legalistic approach found in the US.
- There's still a type of culture-shock between the geek-friendly Google and luxury markets such as the ones mentioned in this piece.
suoni per il popolo
5/26/2005
R�éaliser le Qué�bec de demain! - Les deux grands dé�fis que le Qué�bec a entrepris de relever
Reçu par la poste, dans un dépliant touffu et peu explicite. On peut quand même comprendre:
- réduire nos dépenses;
- éliminer les inefficacités dans le fonctionnement de l'État;
- conjuguer les ressources publiques avec celles du secteur privé;
- rétablir l'équilibre fiscal avec Ottawa.
- couper dans les programmes sociaux;
- «rationaliser» la fonction publique;
- privatiser;
- quémander au fédéral.
Canadian Microbreweries in 1985
5/25/2005
Monetizing Podcasts?
5/20/2005
CRIA and Artists
we will be able to act in the interest of artistsOh, nice! Will they eventually ask actual artists? It's kind of interesting that an association which represents the recording industry (i.e., the people musicians have to deal with and protect against) uses "artist interest" as a motto. Oh no, it's not new. And the RIAA does it. But, in this case, it's just too funny.
Grocery Store Wars | Join the Organic Rebellion
Google et l'Empire
Cinematic Analogy
5/17/2005
(Spoof) Montreal on the Map
5/13/2005
Bien parler?
C'est plutôt dommage. Certaines personnes semblent encore croire qu'il y a des bonnes et des mauvaises façons de parler. Qu'une langue peut être d'une certaine qualité. Évidemment, la bonne langue, c'est la sienne propre. La langue mal parlée, c'est celle des autres. Classique! C'est quoi ça? Du «glossocentrisme» par parallèle à l'ethnocentrisme (prendre sa culture comme mieux que celle des autres)?
Pourtant, il est maintenant rare que les gens aient des propos aussi désobligeants à l'égard de la culture de l'autre. Pas que les gens ne se croient pas bien supérieurs aux autres. Mais sans doute à cause de la rectitude politique, les gens ne diront pas que la culture écossaise est bien mieux que la culture slovaque. Quoique...
Les gens condamnent des pratiques (culturelles ou linguistiques), en bloc, sans penser aux ramifications. Leur propre perspective est suffisante, ils ont tout compris. Peu importe les raisons qu'ils utilisent, s'ils sont opiniâtres, c'est qu'ils sont au-dessus de tout et de tous.
La critique, c'est bien, mais faut voir ce que ça cible. Cibler un discours spécifique, en dénoncer la nature fallacieuse, c'est la moindre des choses que nous puissions faire. Condamner un groupe de façon péremptoire parce qu'il s'exprime ou se comporte différemment de nous, c'est peut-être rassurant, mais c'est absurde et ça a des conséquences néfastes dans la communication entre individus de différents groupes. C'est encourager l'intolérance.
Oh, on ne parle pas de caricature. Une caricature efficace provient d'une compréhension profonde de certains comportements. Biaisée, bien sûr, mais profonde. Jouer sur les stéréotypes peut même aider à déconstruire ces stéréotypes. Mais énoncer des généralisations sur un groupe humain sans se rendre compte que ce ne sont que des stéréotypes, c'est une façon de renforcer des opinions trop rapides, des préconceptions.
Pour revenir au langage. La façon la plus facile de décrire la situation est de parler de perspectives «descriptive» et «prescriptive» sur la langue. La description linguistique, c'est ce que les spécialistes en sciences du langage font. Ils décrivent les caractéristiques spécifiques de diverses langues et diverses variétés de langues. Cette description est basée sur une compréhension du langage humain comme mode de communication.
Le mode «prescriptif», c'est le «disez pas 'disez', disez 'dites'» (citation réelle). Ça fonctionne très bien dans un contexte spécifique, ce que démontre la citation. En contexte plus formel, la variante «disez» est inappropriée de la même façon que le mot «néanmoins» est inapproprié dans une discussion informelle, du moins dans certaines communautés linguistiques. L'optique prescriptive sert généralement à renforcer les formes appropriées en contexte formel, les contextes informels disposant de leurs propres mécanismes de régulation.
Pour certains, il s'agit d'une distinction entre l'oral et l'écrit mais certaines formes orales (déclaration solenelle, poésie...) sont plus formelles que beaucoup de formes écrites et certaines formes écrites (messagerie directe sur le 'Net) sont plus informelles que beaucoup de formes orales.
Bien sûr, le degré de formalité n'est qu'une dimension parmi d'autres. Le type de langage utilisé par des brasseurs entre eux n'est pas plus ou moins informels que celui utilisé par deux chirurgiennes entre elles. Les deux sont valables en contexte. Mais ce sont des variétés très différentes.
Les locuteurs, surtout francophones, sont conditionnés (si!) par la notion de «niveau» de langue, qui sont généralement placés dans une hiérarchie et souvent considérés comme complètement distincts les uns des autres. Pourtant, le «niveau» scientifique est-il plus ou moins élevé que le «niveau» littéraire? Et n'y a-t-il pas de pont entre ces deux «niveaux» dans diverses productions langagières?
Ce sont des principes de base, très simples. Certains de ceux qui gueulent contre la langue des autres et qui croient «bien parler» auraient avantage à les comprendre avant d'imposer leur vision du langage aux autres. Ils se comportent parfois comme quelqu'un qui parlerait d'équipement informatique en parlant de la qualité des «bits» que tel ordinateur peut transférer. L'analogie se poursuit même un peu plus puisque les mots du langage humain, comme les «mots» en informatique, servent à la transmission d'information et dépendent tous deux d'encodage et de décodage. D'ailleurs, l'informatique a largement été influencée par la linguistique. Et vice-versa.
Quoi qu'il en soit, l'idée c'est que les unités linguistiques (tout comme les «bits») n'ont aucune valeur absolue. Les gens peuvent leur assigner des valeurs (j'ai le droit de trouver 10010101 plus beau que 11000111) mais la référence d'une unité dépend d'un contexte spécifique («il y a 10 types de gens: ceux qui comprennent le binaire et ceux qui ne le comprennent pas»).
Marina Yaguello a publié un livre très facile d'accès qui peut aider les gens à comprendre ce genre de question: Catalogue des idées reçues sur la langue. Il est disponible à la FNAC et sur Amazon.fr mais semble épuisé chez Renaud-Bray et sur Amazon.com.
5/12/2005
Naive on Economy
To follow on naive ideas about economy...
I tend to pick on the recording industry and others. In my mind, the RIAA and other big organizations are just too greedy. Not that smaller organizations are devoid of greed, but smaller organizations have more reasonable aims and less of an impact. There's been a lot of "mergers and acquisitions" in a number of industries (including those I care most about: music, publishing, beer, computers). International conglomerates and other merged entities aren't inherently evil. But they're quite dangerous. Many of them are just not doing their job.
I do care about the fact that corporations are pretty lousy at "listening to what people want." Creating needs can be an effective way to achieve short-sighted goals but it's not a way to help society as a whole.
One ad for Salon Premium describes the impact of media convergence as "everybody thinking the same way." The message is interesting but Salon doesn't seem to move in the opposite direction which would be to allow free (as in speech) movement of information, "readers" being allowed to compose their own image of reality based on different feeds (yes, I'm thinking about RSS/Atom as an interesting alternative). On the 'Net, it matters fairly little if a "piece" comes from from the NYT, AFP, or a corporate press release. Those publications have ceased to be guarantees of "trustworthy information." The concept of information itself is slowly transforming, in the minds of several people. Not necessarily that it's closer to Shannon and Weaver's model, with associated notions of entropy, but not everyone thinks of "bits of information" as being valuable on their own.
People are now able to look at different pieces of information, eventually trusting themselves in the final analysis, to contribute to a broad understanding of the world. They understand that knowledge isn't just accumulated information. And they exercise critical thinking. Yes, there's such a thing beyond the buzzword. Hopefully, journalists, marketers, financiers, and politicians will give <bold>people</bold> (Actual Human Beings) more ways to exercise this type of thinking.
It might just be an extension of the relationship between Gutenberg and Reformation: devotees are now allowed to read the texts and don't depend on a higher authority to determine the "value of information" presented to them.
Does this all make sense? In my head it does. At least, the little voice says that it all makes sense... ;-)